A 45 ans, cette descendante d'Irlandais, fille de syndicaliste et orpheline de mère à 16 ans, a de l'ambition à revendre et déjà une longue expérience de la politique. Originaire de Glen Cove, sur Long Island, une banlieue résidentielle de l'agglomération new-yorkaise dont elle garde un accent prononcé, elle rejoint le conseil municipal de la ville de New York en 1991 après un début de carrière dans le social. En 1996, le maire de l'époque, Rudy Giuliani, champion autodéclaré de l'ordre et de la sécurité, et d'une sensibilité politique différente, la nomme directrice de son projet antiviolence. En 1999, elle est élue conseillère municipale par les habitants du troisième district, qui comprend entre autres quartiers le sien, Chelsea, bastion de la communauté homosexuelle. Puis ses pairs la désignent à la quasi-unanimité porte-parole du conseil municipal en 2006. Un poste hautement médiatique, qu'elle occupe encore aujourd'hui.
En vingt ans de service public, elle a successivement dénoncé des détournements de fonds à la mairie, défendu le droit à l'avortement, combattu la malnutrition dans les quartiers pauvres et milité pour le mariage gay. "D'aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours voulu faire de la politique", a-t-elle confié au Elle américain. Chaleureuse et sans chichis, volontaire et proche des gens, elle peut aussi se montrer dure et cassante. Malgré son étiquette de démocrate, elle est "fiscalement conservatrice". Une position qui pourrait lui valoir de décrocher le Graal
http://fr.news.yahoo.com/portrait-christine-quinn-femme-%C3%A0-t%C3%AAte-new-york-075426556.html
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