vendredi 29 juin 2012

Le gouvernement annonce le mariage gay pour 2013

La ministre déléguée à la Famille rappelle l'engagement 31 de François Hollande. Le projet soulève déjà des questions en droit de la famille.


À l'occasion de la marche des fiertés lesbiennes, gays, trans et bi (LGBT), Dominique Bertinotti, la ministre déléguée à la Famille, redit «oui» à l'ouverture du mariage et de l'adoption aux couples homosexuels. «C'est la première fois que nous allons défiler avec un président, un gouvernement et une assemblée favorables à un certain nombre de nos revendications, se réjouit Nicolas Gougain, porte-parole de l'Inter-LGBT, mais nous restons prudents. Rien n'est acquis.»
Dans un entretien au Parisien , la ministre rappelle qu'un projet de loi, également piloté par le ministre de la Justice, sera présenté à la rentrée. D'ici un an, le nouveau texte devrait donc être voté. Avec la victoire des socialistes aux élections législatives, la voie de la promesse 31 du candidat de François Hollande semble toute tracée. Pourtant, les contours du texte ne sont pas si simples à définir.
Au-delà du «pour» et du «contre» le mariage homosexuel. Il ne s'agit pas d'un simple toilettage du Code civil et le projet peut en effet transformer le droit de la famille en profondeur.

Un effet domino pour le droit de la famille

À tel point que, parmi ses partisans, plusieurs visions s'affrontent: le couple, homosexuel ou hétérosexuel, doit-il rester l'unité de mesure de la cellule familiale ou doit-il céder sa place à une famille élargie? La filiation biologique doit-elle s'effacer complètement au profit de la filiation élective? Le nombre de parents doit-il être limité à deux, trois, quatre? Les liens entre mariage et filiation doivent-ils être maintenus? Le gouvernement devra donc faire des choix délicats et répondre à toute une série de questions qui ne manqueront pas d'animer le débat législatif.
«Il ne faut pas prendre le problème par le petit bout de la lorgnette du mariage. Le projet de loi présenté l'année dernière comportait des articles restrictifs sur le droit de la filiation, s'inquiète Nicolas Gougain. Nous voulons pouvoir fonder une famille sans passer par la case mariage, comme tous les couples. Est-ce que deux personnes de même sexe pourront véritablement avoir un lien de filiation avec l'enfant dans le cadre d'une procréation médicalement assistée par exemple?» interroge-t-il.
Les opposants, eux, craignent un effet domino pour le droit de la famille, avec, in fine, la légalisation des mères porteuses et la refonte complète de la législation sur les procréations médicalement assistées.

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2012/06/29/01016-20120629ARTFIG00459-bertinotti-annonce-le-mariage-homosexuel-pour-2013.php

mercredi 27 juin 2012

The Washington D.C.-based Gay and Lesbian Victory Fund

The Washington D.C.-based Gay and Lesbian Victory Fund announced 17 endorsements Tuesday including Houston’s Ann Johnson.
Johnson, who is the daughter of former state Rep. Jake Johnson, ran unopposed in the Democratic Primary in House District 134. She will face against one-term Republican incumbent Sarah Davis in November.
Johnson is a former prosecutor who specializes in child advocacy cases in a private practice, representing victims of bullying and harassment in public schools.
If Johnson wins in November, she will be the second lesbian voters send to the state House after Mary Gonzalez’s election in the Democratic Primary in May. Gonzalez doesn’t have Republican opponent in the general election.
Victory Fund spokesman Denis Dison said having two openly LGBT legislators join the Texas House would intensify the impact and change in dialogue among the conservative-controlled House.
“Ann’s deep experience as an assistant district attorney and legal advocate for kids makes her well-suited to serve in the Texas House,” he told Instant Tea. “She is carrying on her family’s impressive legacy of public service, and we are proud to support her campaign.”
Look for more about Gonzalez and Johnson in Friday’s Dallas Voice.

http://www.dallasvoice.com/victory-fund-endorses-houston-lesbian-ann-johnson-texas-house-race-10118854.html

Gay Pride: The world through rainbow-colored glasses

This week, the Pentagon held its first ever Lesbian Gay Bisexual Transgender Pride Month Event, nine months after the repeal of the “Don’t Ask, Don’t Tell” policy officially ended government-sanctioned discrimination against gays serving in the military.
LGBT pride is celebrated every June, commemorating the anniversary of the Stonewall riots on June 28, 1969 — the start of the modern gay rights movement and remembers the struggles and victories of the movement. Today, this “out and proud” mentality emphasizes a culture and community of diversity, tolerance, fashion and flare.
From drag queens to biker chicks, here’s a look at LGBT pride parades, street festivals, and political rallies around the world this month. Some of the following may not be suitable for young children, so parental discretion is advised.

http://darkroom.baltimoresun.com/2012/06/gay-pride-the-world-through-rainbow-colored-glasses/#1

mardi 19 juin 2012

Jon Garaño («80 jours»): «Le premier film sur un amour lesbien entre seniors»

Dans «80 jours», qui sort aujourd'hui au ciné, deux grands-mères découvrent qu’elles n'ont jamais cessé de s’aimer. Un film magistralement interprété, sur un sujet rare, celui de l’homosexualité et de l’amour chez les plus âgées. Rencontre avec l'un des deux réalisateurs.

Ce n’est pas forcément le film qui, au premier abord, séduit. Une ville côtière du nord de l’Espagne. Des existences solitaires qui se croisent. Dont celles de deux femmes. Axun et Maïté. Elles se sont connues adolescentes au lycée. Et aimées passionnément avec candeur et légèreté. Avant que le «qu’en dira-t-on» et les contingences sociales ne les séparent. L’une s’est mariée avec un homme bon, taiseux et maladroit. L’autre a vécu sa vie de lesbienne. Bien des années plus tard, elles se retrouvent par hasard.
Cette histoire d’amour que les années n’auront pas ternie ni brisée a été mise en scène avec subtilité -et même une belle malice- par deux jeunes réalisateurs qui se sont inspirés d'une histoire vécue dans leur entourage. Les deux actrices, Itziar Aizpuru et Mariasun Pagoaga (respectivement à gauche et à droite sur la photo ci-dessus), sont tout simplement grandioses et débordantes de sensibilité. Rencontre avec Jon Garaño, l’un des deux metteurs en scène, aussi chaleureux que ses deux actrices.

TÊTUE: D’où vous est venue l’idée de ce premier film? Il aurait été inspiré par l’histoire d’un membre de votre famille?

Jon Garaño: En fait ce sont deux histoires réunies. Notre productrice souhaitait que nous fassions une histoire autour de gens du troisième âge. Et même temps, une de mes amies, qui a 70 ans, a vécu une histoire assez proche. En jumelant ces deux idées, nous avons réalisé qu’il n’existait pas de film sur une histoire d’amour lesbienne avec deux femmes de cet âge.

Un projet aussi particulier n’a pas dû être le film le plus facile à produire ?
On n’y a pas pensé de suite, mais nous nous en sommes rendus compte très vite, d'autant plus que le film est en langue basque. Mais la productrice nous a soutenus à fond, tout comme la télévision publique basque.

http://www.tetu.com/actualites/culture/jon-garao-80-jours-le-premier-film-sur-un-amour-lesbien-entre-seniors-21715

mardi 12 juin 2012

Arlington police aren’t treating anti-gay graffiti on lesbian couple’s vehicle as hate crime

Arlington police say an incident in which a lesbian couple’s SUV was spray-painted with anti-gay slurs isn’t currently being investigated as a hate crime.
The couple was among the victims in a string of 10 incidents of vandalism in the 1100 block of Crowley Road over the weekend. Tiara Richard, a spokeswoman for Arlington Police Department, said the targeted residences had spray-painted images and words on the houses and cars. Homeowners reported the vandalism to police early Sunday morning.
One of the homes belonged to a lesbian couple, whose SUV, pictured above, had the words “faggot” and “queers” spray-painted on it.
Richard said police are not investigating the incident as a hate crime because it is one of 10 incidents.
“We’re investigating it as a crime,” she said. “If there’s a hate element to it, we’ll share that with the district attorney’s office, and they’ll make that call.”

She said the spray-painted hateful images and words were “all across the spectrum,” including derogatory images, drug references, accusations of sexual assault and even a message aimed at police.
“At this point, it’s just all-around ugliness,” she said. “This was not directed at any one group. This was across-the-board ugliness.”
Richard said she isn’t familiar with the neighborhood and doesn’t know whether similar incidents have occurred in the area in the past.
Tom Anable, president of the LGBT advocacy group Fairness Fort Worth, said he’s pleased with the police response.
“We’re going to let them investigate and see where they go,” he said. “I’m comfortable with the track they’re taking. The victims are comfortable with the way they’re going.”
As for the hate crime classification, Anable said sexual images and words targeted both straight and LGBT residents in the neighborhood, so the motive of the vandals is not yet clear.
Equality Texas Deputy Executive Director Chuck Smith said there is a basis for police to investigate the incident involving the lesbian couple as motivated by bias toward their sexual orientation. He said the culprits may know the residents in the neighborhood based on what they wrote on the lesbian’s vehicle.
“It is fair to say that it was one large or continuous act of vandalism,” he said. “Within that, if some of the specific targets were motivated by some sort of bias, then there certainly is a basis for an investigation of any particular house or any particular target that might suggest bias motivation.”
Criminal mischief is classified as a misdemeanor, but its class varies on the amount of damage caused. If the damage exceeds $1,500, it is classified as a state jail felony. Richard said the total damage from the incidents is still being calculated.
Arlington police didn’t report any hate crimes based on sexual orientation in 2010 or 2009, according to the FBI’s hate crime statistics. The city saw two sexual orientation-motivated hate crimes in 2008, one in 2007, and none in 2006.

http://www.dallasvoice.com/lesbians-victims-string-arlington-weekend-vandalism-police-classifying-hate-crime-10117322.html

mardi 5 juin 2012

«Gay» et «lesbienne», des mots indignes d’une reine?

En 60 ans de règne, Elizabeth II n'a jamais fait le moindre geste en direction de ses sujets homosexuels. «Son silence est un signal d'exclusion et d'absence de respect», juge le militant LGBT Peter Tatchell.

A l'occasion du jubilé de diamant d'Elizabeth II, le vétéran de l'activisme LGBT Peter Tatchell a fait entendre un couac au milieu du concert d'hommages et de louanges adressés à la souveraine. Dans les pages du «Guardian», il rappelle que «Pas une fois en 60 ans, elle n'a reconnu l'existence de la communauté LGBT ou de membres gay au sein de sa propre famille.» Pourtant, note-t-il, elle a fait beaucoup contre le racisme et l'intolérance; mais pas un geste, pas une parole pour les minorités sexuelles. Elle a visité des milliers d'organisations caritatives, mais pas une seule qui travaille avec les jeunes LGBT en détresse. Elle a affirmé sa solidarité lors de drames nationaux, mais pas en 1999, lorsqu'un attentat avait fait 3 morts et 70 blessés dans un pub gay de Soho, à Londres. Enfin, elle a soigneusement évité de s'exprimer sur les projets gouvernementaux quand ils concernaient les communautés LGBT.

Tatchell ne pense pas que la Reine d'Angleterre soit homophobe. Récemment, elle s'est d'ailleurs abstenue de commenter la question controversée de l'ouverture du mariage à tous les couples. Il s'interroge toutefois sur son silence: les mots «gay» et «lesbienne» sont-ils indignes d'être prononcés par une tête couronnée? «Il semble que nous sommes les indicibles – ceux qu'elle ne peut souffrir de mentionner en public», résume le militant né peu avant le sacre d'Elizabeth. Mais il ne faut pas désespérer qu'elle se décide enfin, à 86 ans, de devenir vraiment la souveraine de tous les Britanniques.

http://360.ch/blog/magazine/2012/06/gay-et-lesbienne-des-mots-indignes-dune-reine/