Que l'année 2012, vous apporte tout ce que vous souhaitez
Lesbian Happy life : Nous sommes une plateforme dédiée aux lesbiennes, pour échanger, discuter sur l'actualité, la vie... Happy life !!!
samedi 31 décembre 2011
Happy New Year à Toutes
Happy new year, le meilleur
Que l'année 2012, vous apporte tout ce que vous souhaitez
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mercredi 28 décembre 2011
Russie : interdiction de la "propagande" gay
La région russe de Kostroma, située à 400 kilomètres au nord-est de Moscou a voté mardi l'interdiction de la "propagande homosexuelle" auprès des mineurs, qui sera passible d'une amende allant jusqu'à 2.500 euros, une mesure adoptée déjà dans plusieurs villes de Russie, dont Saint-Pétersbourg. Les députés du Parlement régional ont approuvé en première lecture une loi qui prévoit de criminaliser "la propagande auprès des mineurs de la pédophilie, l'homosexualité, la bisexualité et la transsexualisme", a rapporté l'agence Ria Novosti.
Selon ce projet, tout "acte public" de promotion de l'homosexualité adressé à des mineurs est passible d'une amende allant de 5.000 roubles (125 euros) pour les personnes physiques, à 100.000 roubles (2.500 euros) pour les personnes morales. L'homophobie est largement répandue en Russie. L'homosexualité y était considérée comme un crime jusqu'en 1993, et comme une maladie mentale jusqu'en 1999, bien après la chute du régime soviétique en 1991.
GLAAD: ABC's 'Work It' no laughing matter
ABC's new midseason comedy "Work It" doesn't air until January 3, but it's drawing a critical reaction from the Gay and Lesbian Alliance Against Defamation (GLAAD) and the Human Rights Campaign, reports Entertainment Weekly.
The premise of "Work It" centers on two manly men who are struggling to find employment, and thus dress as women in order to get jobs.
GLAAD posits in a write-up on its website that "during a period in which the transgender community now routinely finds itself in the cultural crosshairs, the timing couldn't be worse for a show based on the notion that men dressed as women is inherently funny."
The organization adds that it has viewed the show's pilot, and while it "doesn't explicitly address transgender people, many home viewers unfamiliar with the realities of being transgender will still make the connection."
There's also the issue of the show's advertisement, featuring two men dressed in skirts and heels at a urinal, which GLAAD says "inadvertently further[s] notions that transgender identities are humorous or artificial" and is also the sort of image that "anti-LGBT activists resort to when trying to deny transgender people protections against discrimination."
The organization asserts that ABC, which has been acknowledged for previous inclusion of the LGBT community, should pull the ad and reconsider airing the show. GLAAD's acting president has said it "will reinforce the mistaken belief that transgender women are simply 'men pretending to be women,' and that their efforts to live their lives authentically as women are a form of lying or deception."
The Human Rights Campaign has issued a similar call with a letter writing campaign to urge ABC to not air "Work It." In a statement on the organization's website, the HRC says that the premise of the show "reinforces false and damaging stereotypes about transgender people."
According to EW, ABC had no comment on the comments from GLAAD or the HRC.
mardi 27 décembre 2011
Jennifer Siebel Newsom and the MissRepresentation.org Team
Thanks for joining our movement to end sexism!
Now that you've taken the MissRepresentation.org pledge, here are some actions you can take immediately to make a difference:
1. Tell 5 people about the film and share one thing you learned from watching it.
2. Parents- watch TV and films with your children. Raise questions like “What if that character had been a girl instead?”
3. Remember your actions influence others. Mothers, aunts and loved ones- don’t downgrade or judge yourself by your looks. Fathers, uncles and loved ones—treat women around you with respect. Remember children in your life are watching and learning from you.
4. Use your consumer power. Stop buying tabloid magazines and watching shows that degrade women. Go see movies that are written and directed by women (especially on opening weekend to boost the box office ratings). Avoid products that resort to sexism in their advertising.
5. Mentor others! It’s as easy as taking a young woman to lunch. Start by having open and honest conversations with a young person in your life.
You are now dialed into a national movement to stand up to sexism and challenge the media's limiting portrayals of gender. Together we will make a huge impact on contemporary society.
Don't forget to visit missrepresentation.org for frequent updates and other ways of getting involved.
Each week we'll send you additional steps you can take to make change.
http://missrepresentation.org/
Now that you've taken the MissRepresentation.org pledge, here are some actions you can take immediately to make a difference:
1. Tell 5 people about the film and share one thing you learned from watching it.
2. Parents- watch TV and films with your children. Raise questions like “What if that character had been a girl instead?”
3. Remember your actions influence others. Mothers, aunts and loved ones- don’t downgrade or judge yourself by your looks. Fathers, uncles and loved ones—treat women around you with respect. Remember children in your life are watching and learning from you.
4. Use your consumer power. Stop buying tabloid magazines and watching shows that degrade women. Go see movies that are written and directed by women (especially on opening weekend to boost the box office ratings). Avoid products that resort to sexism in their advertising.
5. Mentor others! It’s as easy as taking a young woman to lunch. Start by having open and honest conversations with a young person in your life.
You are now dialed into a national movement to stand up to sexism and challenge the media's limiting portrayals of gender. Together we will make a huge impact on contemporary society.
Don't forget to visit missrepresentation.org for frequent updates and other ways of getting involved.
Each week we'll send you additional steps you can take to make change.
http://missrepresentation.org/
lundi 26 décembre 2011
Etats-Unis: un baiser historique entre deux lesbiennes militaires
Pour la première fois dans l’histoire militaire américaine, un couple de lesbiennes a été le premier à s’embrasser en public lors d’un retour de mission. Après la fin du «Don’t ask, don’t tell», cette tradition de la US Navy a été remise au goût du jour.
C'est «le baiser qui a fait le tour du monde» et qui marque un tournant dans l'histoire militaire américaine. Le 21 décembre, deux lesbiennes militaires ont été sélectionnées pour être les toutes premières à s'embrasser lors d'un retour de mission. Leur démonstration d'affection a été saluée par la communauté LGBT partout dans le monde.
L'officier Marissa Gaeta a été la première de son équipage à sortir du bateau et à embrasser, sur le quai de Virginia Beach, sa compagne attendant son retour. Marissa revenait d'une mission en mer de 80 jours et n'avait donc pas vu sa partenaire, Citlalic Snell, depuis plus de deux mois.
«Ça fait du bien d'être enfin soi-même»
Ce premier baiser de retour de mission est une tradition dans la US Navy. Chaque fois, les marins participent à une tombola, et celui ou celle qui a le billet gagnant remporte le privilège d'être le premier ou la première à embrasser son ou sa partenaire. Marissa a avoué avoir acheté 50 billets, mais n'espérait pas gagner car de nombreux marins en achètent bien plus pour s'assurer la victoire.
Ce premier baiser de retour de mission est une tradition dans la US Navy. Chaque fois, les marins participent à une tombola, et celui ou celle qui a le billet gagnant remporte le privilège d'être le premier ou la première à embrasser son ou sa partenaire. Marissa a avoué avoir acheté 50 billets, mais n'espérait pas gagner car de nombreux marins en achètent bien plus pour s'assurer la victoire.
Grâce à l'annulation du «Dont ask, don't tell» (lire notre article), Marissa a pu, pour la toute première fois, tenter sa chance à la tombola. Jusqu'en septembre dernier, les militaires homos devaient cacher leur orientation sexuelle, le baiser fougueux devant l'équipage entier était donc interdit.
«Ça fait du bien d'être enfin soi-même. Nous avons attendu longtemps», soupire Marissa. La porte-parole de la US Navy, Sylvia Landis, avoue que l'armée n'a pas tenu de registre prouvant que ce baiser homo était le premier mais «c'est apparemment une première».
Réactions positives de l'équipage
D'après le commandant du bateau, David Bauer, les réactions de l'équipage à l'annonce de la sélection ont été «positives». Ni le couple, ni la US Navy n'ont cependant tenu à mettre l'événement en valeur. «Pour nous, c'était un retour à la maison comme tous les autres» précise Sylvia Landis. Les 300 membres de l'équipage et leur famille ont manifesté le même enthousiasme que d'ordinaire lors de ce premier baiser. Citlalic estime pourtant que ce bisou « va ouvrir des portes (...) à tous les gays et les lesbiennes dans l'armée».
D'après le commandant du bateau, David Bauer, les réactions de l'équipage à l'annonce de la sélection ont été «positives». Ni le couple, ni la US Navy n'ont cependant tenu à mettre l'événement en valeur. «Pour nous, c'était un retour à la maison comme tous les autres» précise Sylvia Landis. Les 300 membres de l'équipage et leur famille ont manifesté le même enthousiasme que d'ordinaire lors de ce premier baiser. Citlalic estime pourtant que ce bisou « va ouvrir des portes (...) à tous les gays et les lesbiennes dans l'armée».
L'annulation du « Don't ask, don't tell» a libéré les homos engagés dans l'armée mais ils n'ont pas encore le droit aux mêmes allocations que les couples hétéros. Le Département de la Défense réfléchit à changer cela, plusieurs militaires ont porté plainte contre cette discrimination.
samedi 24 décembre 2011
Merry Christmas, joyeux Noel
Excellentes fêtes de Noël à toutes, le meilleur, et une formidable soirée
lundi 19 décembre 2011
LISA SIMPSON, UNE LESBIENNE ÉPANOUIE
La petite surdouée de la famille fait son coming out dans l'épisode de Noël de la série, qui se projette dans les trente ans à venir de la famille dysfonctionnelle préférée des Américains. Il faudra un peu de patience pour le voir sur les écrans français.
Depuis près de vingt-cinq ans qu'ils sont sur les écrans, les Simpson n'ont pas pris une ride. Ce qui n'a pas empêché ses scénaristes, pour un épisode de Noël diffusé la semaine dernière aux Etats-Unis, de se payer une incursion dans les trente prochaines années de la famille de Springfield. «Holidays of Future Passed» prédit à Lisa un mariage malheureux avec le geek Millhouse, avant que la surdouée ne découvre son homosexualité dans les bras d'une de ses camarades butch, sur les bancs de l'université. Un coming-out qui va sérieusement secouer son grand frère. Bart, évidemment, ne fera guère d'étincelles. On le retrouve divorcé, aigri et condamné à vivre dans l'école – transformée en appartements – où le principal Skinner lui réclame son loyer. Quant à Maggie, elle lâchera enfin sa sucette pour devenir... une pop star. Et cette dernière n'est d'ailleurs pas sans rappeler une certaine Lady Gaga.
Ce 495e épisode de la série d'animation est attendue sur les écrans français (Canal+) pour l'automne de l'année prochaine.
samedi 17 décembre 2011
"I am NCLR ..." Photo Campaign
Want to be in a promo for the National Center for Lesbian Rights? We are proud to announce our "I am NCLR …" photo campaign, designed to reflect and showcase our clients and supporters who fight alongside us everyday to ensure that every lesbian, gay, bisexual, and transgender person can live with dignity and security.
As we look ahead to a major milestone in 2012—NCLR’s 35th anniversary—we are launching the “I am NCLR …” photo campaign to reflect the members of our LGBT community and our allies. Through March 31, 2012, we would like your photos—your portraits, snapshots and special moments—with a homemade poster or sign in which you fill in the sentence, "I am NCLR, and I am …" telling us how you reflect our groundbreaking work.
A selection committee comprised of artists, photographers, and NCLR staff will choose some of the best submitted images that will be used in NCLR promotional and marketing material through our 35th anniversary event, where we will showcase many of your photos to help tell NCLR’s story through real images, from real people.
Since our start in 1977, NCLR has helped shape the laws and policies that impact your life, and our work has embraced every aspect of who we are as a diverse community, recognizing that we come from many different backgrounds and face a wide range of issues, including: immigration and asylum, employment equality, adoption and family rights, marriage, racial justice, sports, relationship recognition, transgender rights, access to services for youth and elders, and equal access tohealthcare and government benefits.
NCLR has always been on the cutting edge of legal and social issues. We were the first LGBT legal organization to launch a project to advocate for LGBT youth in the mental health system, schools, foster care, and juvenile detention. We were the first to create permanent projects for same-sex binational couples and LGBT asylum seekers, LGBT elders, transgender people, LGBT farmworkers, low-income LGBT people seeking services from legal aid organizations, and even LGBT athletes and coaches.
Without you, there is no NCLR. Be a part of this campaign, and show us how you are NCLR.
Les promesses PS aux gays et lesbiennes
Le candidat socialiste à l’élection présidentielle se prononce clairement en faveur des droits des communautés lesbiennes, gay, bi et trans de France. Dans un document rendu à l’association Homosexualités et Socialisme (HES), François Hollande apporte 17 réponses aux questions qui touchent ces minorités sexuelles aujourd'hui.
Une chose est sûre, le candidat se prononce ouvertement pour le mariage homosexuel et l’adoption entre couples de même sexe. Il propose également un renforcement du PACS, notamment autour des questions de protection sociale, de droit au séjour et de congés familiaux.
Le site du magazine gay et lesbien Têtu fait le tour de ces promesses. Sur la question de la gestation pour autrui (GPA), François Hollande se dit toujours contre, mais promet des efforts pour reconnaître l’acte de naissance d’enfants français nés par GPA à l’étranger.
Une chose est sûre, le candidat se prononce ouvertement pour le mariage homosexuel et l’adoption entre couples de même sexe. Il propose également un renforcement du PACS, notamment autour des questions de protection sociale, de droit au séjour et de congés familiaux.
Le site du magazine gay et lesbien Têtu fait le tour de ces promesses. Sur la question de la gestation pour autrui (GPA), François Hollande se dit toujours contre, mais promet des efforts pour reconnaître l’acte de naissance d’enfants français nés par GPA à l’étranger.
Enfin, récente polémique oblige, le candidat socialiste se prononce pour une éducation aux questions de genre et d’orientation sexuelle... dès l’école primaire.
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dimanche 11 décembre 2011
Etats-Unis : «Ma maman est lesbienne et elle n'a pas besoin d'être soignée»
Tous les enfants ne viennent pas forcément juste dire bonjour aux politiques avant de repartir dans un sourire.
Lors d'une signature de livres en Caroline du Sud, l'une des candidates à l'investiture républicaine, Michele Bachmann, est restée sans voix face à un petit garçon. Alors qu'elle s'approchait de lui pour mieux l'entendre, il lui a susurré : «Ma mère est lesbienne et elle n'a pas besoin d'être soignée.»
Considérée comme la nouvelle Sarah Palin, Michele Bachmann est la favorite du Tea Party, le mouvement des conservateurs extrémistes. Elle est connue notamment pour ses positions favorables au créationnisme, pour avoir proposé de rétablir le tabou sur les gays dans l'armée et pour être, naturellement, contre le mariage entre personnes du même sexe.
Mais elle est entrée vraiment dans le collimateur des associations LGBT depuis qu'elles ont découvert que son mari dirige une clinique de «thérapies réparatrices» pour que les gays changent d'orientation sexuelle. La thèse que l'homosexualité est une maladie et qu'il est possible d'en soigner les personnes «atteintes» est en vogue dans certains milieux conservateurs américains.
Sur le blog Chicago Now, la personne qui a filmé explique que le garçon n'a pas été instrumentalisé, qu'il a voulu le faire de lui-même car sa mère finalement n'avait pas osé parler de ce sujet à la candidate républicaine.
jeudi 1 décembre 2011
En Russie, la communauté gay se bat contre un projet de loi homophobe
(De Moscou) Les responsables politiques de la ville de Saint-Pétersbourg s'apprêtent à voter une loi qui interdira à quiconque d'écrire un livre, de publier un article ou de s'exprimer en public sur le fait d'être gay, lesbienne ou transgenre.
Les contrevenants s'exposeraient, si la loi était promulguée, à une amende allant de 3.000 roubles (72 euros) pour les individus à 50.000 roubles (1.205 euros) pour les associations.
L'information a de quoi en choquer plus d'un, gay ou non, et la réaction de la communauté homosexuelle ne s'est pas faite attendre.
Après une importante manifestation devant l'Hôtel de Ville de Saint-Pétersbourg - empêchée par la police - et une mobilisation internationale d'envergure, la Russie a repoussé le vote qui devait avoir lieu le 23 novembre au 30 novembre. Puis aucune nouvelle information n'a été diffusée.
All Out se mobilise pour que chacun puisse vivre comme il l'entend et être accepté pour ce qu'il est : gay, lesbiennes, bi, transgenres (LGBT) ou hétéro.
En utilisant réseaux sociaux, emails et blogs, elle informe l'opinion publique en menant des campagnes multilingues.
Une vidéo de Polina, de All Out, a été ainsi diffusée, adressée « aux dirigeants du monde » afin qu'ils interpellent « leurs homologues du gouvernement russe pour que cette loi discriminatoire et liberticide soit rejetée. »
http://www.rue89.com/2011/12/01/en-russie-la-communaute-gay-se-bat-contre-un-projet-de-loi-homophobe-227134
Les contrevenants s'exposeraient, si la loi était promulguée, à une amende allant de 3.000 roubles (72 euros) pour les individus à 50.000 roubles (1.205 euros) pour les associations.
L'information a de quoi en choquer plus d'un, gay ou non, et la réaction de la communauté homosexuelle ne s'est pas faite attendre.
Après une importante manifestation devant l'Hôtel de Ville de Saint-Pétersbourg - empêchée par la police - et une mobilisation internationale d'envergure, la Russie a repoussé le vote qui devait avoir lieu le 23 novembre au 30 novembre. Puis aucune nouvelle information n'a été diffusée.
Le message de Polina
Avec cette loi, « le parti du Président Medvedev et du Premier Ministre Poutine pourrait rendre des millions de personnes invisibles d'une simple signature », estime l'organisation anti-discriminations All Out sur son site.All Out se mobilise pour que chacun puisse vivre comme il l'entend et être accepté pour ce qu'il est : gay, lesbiennes, bi, transgenres (LGBT) ou hétéro.
En utilisant réseaux sociaux, emails et blogs, elle informe l'opinion publique en menant des campagnes multilingues.
Une vidéo de Polina, de All Out, a été ainsi diffusée, adressée « aux dirigeants du monde » afin qu'ils interpellent « leurs homologues du gouvernement russe pour que cette loi discriminatoire et liberticide soit rejetée. »
http://www.rue89.com/2011/12/01/en-russie-la-communaute-gay-se-bat-contre-un-projet-de-loi-homophobe-227134
lundi 28 novembre 2011
Chine: Le déracinement des lesbiennes
Dans un pays où l’homosexualité a été retirée de la liste des
maladies mentales en 2001, indépendance financière et éloignement des
familles permettent aux jeunes lesbiennes de vivre leur sexualité
librement. Reportage, à Kunming, au sud-ouest de la Chine.
Il est encore tôt, ce samedi soir. Dans le bar aux canapés rouges, une quinzaine de filles tout au plus. Par groupes de cinq ou six, elles discutent, accoudées à de grandes tables noires, en sirotant leur Dali, la bière locale, dans des verres à shooters. Une chanson en espagnol, tirée du film 2046, du célèbre réalisateur hongkongais Wong Kar-wai, se fait entendre au-dessus des discussions animées et des rires. Une atmosphère conviviale et tranquille, interrompue seulement par les salves de musique techno qui entrent quand la porte s'ouvre.
Le Ta-Ta («elle-elle» en chinois) est l'un des deux bars lesbiens de Kunming, une ville de 7 millions d'habitants, en pleine expansion, et la capitale du Yunnan, une région pauvre du sud de la Chine. Le bar est situé en plein cœur de Kundu, où pullulent les boîtes de nuit les plus kitsch -l'une a la forme d'un temple grec- et où se croisent la jeunesse chinoise branchée et les «expats», venus dépenser leur argent.
«Au lycée, ça n'a pas posé de problème»
Au Ta-Ta, la clientèle est exclusivement chinoise: des filles qui ont entre 20 et 25 ans, et qui pour la plupart ont quitté leur région natale. C'est le cas de Jingyan, 22 ans, une petite brune à fossettes et aux yeux rieurs, qui étudie le français.
Originaire du Hebei, une province agricole à la périphérie de Pékin, elle avoue profiter ici de l'éloignement de sa famille, restée à l'autre bout du pays: «Mes amis savent que je suis lesbienne, mais pas mes parents. Je devrais leur dire, mais c'est trop dur.» Sa première copine, elle l'a pourtant rencontrée dans sa ville d'origine, alors qu'elle avait 15 ans. «Nous étions au lycée, ça n'a pas posé de problème. Les jeunes sont plus ouverts. Au lycée comme à la fac, on s'affiche plus facilement.»
Jingyan analyse la situation en termes de génération: «En Chine, la génération des années 80 a marqué un tournant décisif. De nombreux changements sont arrivés dans la société grâce à elle. Des changements dont nous, les plus jeunes, profitons aujourd'hui. C'est particulièrement vrai pour les lesbiennes: beaucoup ont fait leur coming out à cette époque, et cela nous facilite les choses aujourd'hui. Mais avec les parents, c'est beaucoup plus difficile.»
Tomboy et pretty tomboy
23 heures et le bar est déjà plein: ce soir, c'est Karaoké, le passe-temps favori des Chinois. Pour l'occasion, quelques amis gays se sont déplacés et rejoignent l'estrade pour chanter. L'un d'eux demande à celle qui l'accompagne, Linying de les rejoindre. En vain. Cheveux courts et t-shirt de marque, Linying préfère exhiber fièrement des photos de sa petite amie sur son téléphone portable: «Elle est belle, hein?» Belle oui, mince, pâle, les cheveux longs. Fidèle aux canons de la beauté asiatique, et aussi féminine que Linying est masculine. Jinyang explique: «En Chine, si tu es lesbienne, tu te définis comme T ou P, et souvent il y a les deux dans un couple.» Comprendre «Tomboy», garçon manqué, ou «Pretty tomboy», version féminine.
A 24 ans, Linying est financièrement indépendante et vit loin de sa famille. «Je préfère ça plutôt que d'être forcée de me marier à un homme. Je connais des filles à qui c'est arrivé, les parents ont fait pression.» Linying a déjà tenté d'aborder le sujet: «J'ai essayé de dire à ma mère que j'étais lesbienne, confie-t-elle. Elle n'a pas voulu me croire. Je n'en ai plus jamais reparlé.»
«Je fais comme si je n'avais pas de parents»Xuan, 22 ans, est serveuse au Ta-Ta depuis quelques mois. Derrière ses lunettes sans verres, elle raconte qu'elle est arrivée il y a un an à Kunming, pour suivre sa copine, étudiante. «Je travaille ici tous les soirs, pour 9 000 yuans par mois (1 030 euros, ndlr)». Un salaire énorme à l'échelle de la Chine, où la moyenne est de 2 000 yuans (230 euros). Xuan se voit vivre à Kunming encore longtemps: «J'ai fait des études de journalisme. J'ai travaillé pour des magazines, mais ça ne payait pas assez, alors j'ai arrêté. Je voudrais ouvrir mon propre bar, ou une boutique de vêtements.»
Quant à sa famille, elle est restée en Mongolie intérieure, aux confins de la Chine du nord. «Mon père est un peu violent, confie-t-elle, alors je préfère ne pas le voir. Je fais comme si je n'avais pas de parents.»
http://www.tetu.com/actualites/international/chine-le-deracinement-des-lesbiennes-20566
Il est encore tôt, ce samedi soir. Dans le bar aux canapés rouges, une quinzaine de filles tout au plus. Par groupes de cinq ou six, elles discutent, accoudées à de grandes tables noires, en sirotant leur Dali, la bière locale, dans des verres à shooters. Une chanson en espagnol, tirée du film 2046, du célèbre réalisateur hongkongais Wong Kar-wai, se fait entendre au-dessus des discussions animées et des rires. Une atmosphère conviviale et tranquille, interrompue seulement par les salves de musique techno qui entrent quand la porte s'ouvre.
Le Ta-Ta («elle-elle» en chinois) est l'un des deux bars lesbiens de Kunming, une ville de 7 millions d'habitants, en pleine expansion, et la capitale du Yunnan, une région pauvre du sud de la Chine. Le bar est situé en plein cœur de Kundu, où pullulent les boîtes de nuit les plus kitsch -l'une a la forme d'un temple grec- et où se croisent la jeunesse chinoise branchée et les «expats», venus dépenser leur argent.
«Au lycée, ça n'a pas posé de problème»
Au Ta-Ta, la clientèle est exclusivement chinoise: des filles qui ont entre 20 et 25 ans, et qui pour la plupart ont quitté leur région natale. C'est le cas de Jingyan, 22 ans, une petite brune à fossettes et aux yeux rieurs, qui étudie le français.
Originaire du Hebei, une province agricole à la périphérie de Pékin, elle avoue profiter ici de l'éloignement de sa famille, restée à l'autre bout du pays: «Mes amis savent que je suis lesbienne, mais pas mes parents. Je devrais leur dire, mais c'est trop dur.» Sa première copine, elle l'a pourtant rencontrée dans sa ville d'origine, alors qu'elle avait 15 ans. «Nous étions au lycée, ça n'a pas posé de problème. Les jeunes sont plus ouverts. Au lycée comme à la fac, on s'affiche plus facilement.»
Jingyan analyse la situation en termes de génération: «En Chine, la génération des années 80 a marqué un tournant décisif. De nombreux changements sont arrivés dans la société grâce à elle. Des changements dont nous, les plus jeunes, profitons aujourd'hui. C'est particulièrement vrai pour les lesbiennes: beaucoup ont fait leur coming out à cette époque, et cela nous facilite les choses aujourd'hui. Mais avec les parents, c'est beaucoup plus difficile.»
Tomboy et pretty tomboy
23 heures et le bar est déjà plein: ce soir, c'est Karaoké, le passe-temps favori des Chinois. Pour l'occasion, quelques amis gays se sont déplacés et rejoignent l'estrade pour chanter. L'un d'eux demande à celle qui l'accompagne, Linying de les rejoindre. En vain. Cheveux courts et t-shirt de marque, Linying préfère exhiber fièrement des photos de sa petite amie sur son téléphone portable: «Elle est belle, hein?» Belle oui, mince, pâle, les cheveux longs. Fidèle aux canons de la beauté asiatique, et aussi féminine que Linying est masculine. Jinyang explique: «En Chine, si tu es lesbienne, tu te définis comme T ou P, et souvent il y a les deux dans un couple.» Comprendre «Tomboy», garçon manqué, ou «Pretty tomboy», version féminine.
A 24 ans, Linying est financièrement indépendante et vit loin de sa famille. «Je préfère ça plutôt que d'être forcée de me marier à un homme. Je connais des filles à qui c'est arrivé, les parents ont fait pression.» Linying a déjà tenté d'aborder le sujet: «J'ai essayé de dire à ma mère que j'étais lesbienne, confie-t-elle. Elle n'a pas voulu me croire. Je n'en ai plus jamais reparlé.»
«Je fais comme si je n'avais pas de parents»Xuan, 22 ans, est serveuse au Ta-Ta depuis quelques mois. Derrière ses lunettes sans verres, elle raconte qu'elle est arrivée il y a un an à Kunming, pour suivre sa copine, étudiante. «Je travaille ici tous les soirs, pour 9 000 yuans par mois (1 030 euros, ndlr)». Un salaire énorme à l'échelle de la Chine, où la moyenne est de 2 000 yuans (230 euros). Xuan se voit vivre à Kunming encore longtemps: «J'ai fait des études de journalisme. J'ai travaillé pour des magazines, mais ça ne payait pas assez, alors j'ai arrêté. Je voudrais ouvrir mon propre bar, ou une boutique de vêtements.»
Quant à sa famille, elle est restée en Mongolie intérieure, aux confins de la Chine du nord. «Mon père est un peu violent, confie-t-elle, alors je préfère ne pas le voir. Je fais comme si je n'avais pas de parents.»
http://www.tetu.com/actualites/international/chine-le-deracinement-des-lesbiennes-20566
mercredi 9 novembre 2011
Woman is Long Beach's first openly lesbian pageant contestant
When Jenelle Hutcherson hits the runway at Miss Long Beach and Miss Southern California citiespageant this weekend, she will make history as the first openly lesbian contestant in the competition.
The 25-year-old master hair artist will also be the first to be rocking a Mohawk, tattoos, a pierced nose and small black ear plug-ins.
"I'm not a down-in-heels type of girl," Hutcherson said in a phone interview.
For the swimwear competition, Hutcherson will be flaunting her handmade boy shorts and tank top inspired by 1930s men’s and women’s swimwear. And for evening wear, she’s ditching the gown and heels for a royal purple tux.
Hutcherson, who moved from Bakersfield three years ago to work at the Den Salon in downtown Long Beach, said she got the idea to enter the competition during a conversation with Justin Rudd, the director of the pageant, while she was cutting his hair.
"It was an epic conversation," she said. "He started to tell me about this pageant and for a second I thought, 'Oh wow, a business connection. How does one get involved?'"
But, Hutcherson added, "I didn’t quite clarify that."
Rudd proceeded to tell her how she could enter the pageant. He said her wild colors, tattoos and her individuality would all be embraced.
"He gave me no reasons not to join," Hutcherson said.
She said she hopes that by participating in the pageant she’ll help spread a message of equality, diversity and creativity, but also unite Long Beach's large gay community.
Her bold personality has received the attention of local newspapers, bloggers and most recently Donald Trump’s Miss California USA pageant, which she'll participate in because she can take her message further.
She's looking for financial sponsorships and donations, she said. She's started a Facebook fan page, where she uploads videos and photos, and updates her progress in the pageant.
"I believe this very well may be the craziest, most insane, life experience i have put myself through yet! I am lovin' every bit of it!! How exciting!!! On to my to-do list!!" she wrote recently.
Hutcherson's said she's been trying to get the attention of "The Ellen DeGeneres Show" for support, but has had no luck, she said. A representative for the show could not be reached for comment.
For this weekend’s pageant at the Grand Long Beach Event Center, Hutcherson is supported by people in the community and the Board of the Lesbian, Gay, Bisexual and Transgender Center of Long Beach, where she is also a part-time volunteer.
mardi 8 novembre 2011
The Most Powerful LGBT People on Twitter
Everyone loves a good list: the Forbes 400 ranks America's richest people, Ebony's Power 100 ranks the most powerful African Americans, and Time's Time 100 ranks the world's most influential people. Though members of the gay community can and do feature on these lists, we nevertheless like to compile our own from time to time.
On Oct. 23 Britain's Independent published its annual Pink List of prominent gay men and women. With the last of OUT Magazine's OUT 100 published around a year ago, it seems reasonable to assume another one can't be too far away. The problem with such lists is they are inevitably subjective. How do you really measure power or influence and rank people on that basis? Compounding this problem, Britain's Pink List has taken political correctness one step too far and now deliberately excludes the likes of George Michael, Elton John and Ian McKellen in favour of "unsung heroes." This seems to me to be the equivalent of the Time 100 omitting Barack Obama because the Leader of the Free World features too regularly for its liking.
Also, in our globalised world national boundaries seem increasingly irrelevant. Should Britain's Pink List exclude Chris Colfer simply because he's not British? More than 1.5 million people in the U.K. typically watch an episode of Glee. How can one possibly argue he and co-star Jane Lynch aren't influential there?
Fortunately there is way we can compile a list of influential LGBT people that transcends national boundaries: we can use Twitter. Unlike a panel of judges, it's democratic and allows easy comparison between individuals. While not a measure of wealth, it's certainly a measure of voice, and while certain LGBT celebrities don't have Twitter accounts, it could be argued they are less influential because of it.
Here then is a list I've compiled of whom I believe to be the world's 30 most powerful LGBT people, ranked by their number of Twitter followers at the time of writing.

With entrants needing more than 150,000 followers to make the list, the likes of Rufus Wainwright, Russell Tovey and Jake Shears simply fail to make the cut. Also notable by their absence are LGBT politicians. At the time of writing Rep. Tammy Baldwin's Twitter account has just 2,062 followers, while it was unclear whether Rep. Barney Frank even has an official Twitter presence.
By my reckoning there are 14 LGBT twillionaires. Elton John is surely the biggest name missing from this list, although if the rumour that he doesn't have a personal cellphone is true, a Twitter account might be too much to hope for.
With the L, G and B counts stand at 5, 21 and 4, respectively, the demographic clearing missing is T. Chaz Bono, probably the world's most famous transgender person, almost made the list. He currently has 78,928 followers, boosted by his recent appearance on Dancing with the Stars.
How do those in the above list compare with our heterosexual brothers and sisters? Not surprisingly, Lady Gaga is the world's most followed tweeter, comfortably ahead of Justin Bieber (14,188,793), Katy Perry (11,785,246) and Barack Obama (10,972,234). Eminem (7,042,681) has fewer followers than Ellen DeGeneres.
Same-Sex Couples May Lift Property Values In Neighborhoods: Study
There goes the gayborhood.
As Bloomberg is reporting, a new study has revealed an economic benefit to those who support gay marriage and other lesbian, gay, bisexual and transgender (LGBT) community causes, as the presence of same-sex couples may actually lift property values in neighborhoods.
Although this may come to no surprise to those in larger cities, where LGBT people have long been known to help gentrify neighborhoods, a "finer distinction" was explored in the survey, which appears in the Journal of Urban Economics and was conducted by professors David Christafore of Konkuk University in Seoul and Susane Leguizamon of Tulane University in New Orleans:
The economics professors, who studied home values in 2000 in and around Columbus, Ohio, concluded that an increase in the number of same-sex couples by one in 1,000 households is associated with a 1.1 percent price premium in enclaves that backed gay marriage. The same influx in areas that didn’t support same-sex marriage was linked to a 1 percent discount.
Leguizamon and Christafore used voting data from the U.S. Defense of Marriage Act, or DOMA, along with census information to determine the number of LGBT couples in the area, the National Post notes. "Gays and lesbians feel that they’re not welcome in certain areas," Leguizamon isquoted as saying. "This study suggests it's not just a feeling; people are responding to the presence of gays and lesbians in the ways we'd expect."
Authors reportedly used home prices from 2000 in an effort to avoid the complications of the housing bust, which started in 2006, causing some demographers to consider whether or not the results would have been different if more current values were used.
lundi 7 novembre 2011
UNE «DAME DE FER» LESBIENNE À LA TÊTE DES CONSERVATEURS ÉCOSSAIS
Ruth Davidson, 32 ans, est devenue vendredi la première dirigeante homosexuelle d'un grand parti politique au Royaume-Uni.
C'est un leader d'un genre résolument neuf qui s'est imposé vendredi au sein du Parti conservateur écossais. Siégeant depuis tout juste cinq mois au Parlement d'Edimbourg, Ruth Davidson a déjoué tous les pronostics en emportant la présidence de la troisième formation du territoire. Cette ancienne membre de l'Armée de terre et journaliste de 32 ans est ouvertement lesbienne. Accessoirement, le kickboxing est son hobby favori.
L'élection est d'autant plus une surprise que la politicienne n'avait pas le soutien des caciques du parti, ni du premier ministre britannique conservateur. «Ce n'est pas mon patron», a-t-elle d'ailleurs dit de David Cameron, juste après son élection. Le succès de la jeune élue repose surtout sur son intention de maintenir le parti, actuellement en mauvaise posture. Ses dirigeants précédents envisageaient sa dissolution dans un nouveau pôle politique de centre droit. Troisième force politique en Ecosse, avec un peu plus de 10% des sièges au Parlement, les Tories s'opposent au projet d'indépendance du pays porté par le Parti national écossais, très largement majoritaire.
vendredi 4 novembre 2011
'Real L Word's' Lesbians Renewed For Third Season
Showtime on Thursday renewed the lesbian-themed reality series The Real L Wordfor a third season, according to The Hollywood Reporter.
The show, which in season 2 followed the lives of seven lesbians living in Los Angeles, is the reality series version of Ilene Chaiken's groundbreaking drama The L Word, which ran for six seasons on Showtime and starred Jennifer Beals.
While the first two seasons of the show were based in Los Angeles, season three will revolve around New York.
“We're excited and gratified to be picked up for the stories of our most beloved Season 2 cast members at some truly major and life-altering junctures, and we think it's time to throw down and invite the women of New York to join in and demonstrate the claims they've lobbed at us these past years … that New York's women have something more to say about lesbian life, something that isn't being said by our Los Angeles ladies,” said creator-executive producer Chaiken in a statement. “Bring it on, Brooklyn!”
Producers added that “fan favorites” – like Hollywood special effects artist Whitney – will also return.
mercredi 2 novembre 2011
LES SCÈNES LESBIENNES DU NOUVEAU FILM D'EVA LONGORIA COUPÉES EN ESPAGNE
Les Espagnols ont autorisé le mariage gay il y a plus de six ans maintenant mais apparemment, les scènes de lesbianisme sont encore taboues ! D'après le directeur d'un festival de cinéma espagnol, les scènes d'amour lesbien du nouveau film d'Eva Longoria, "Without Men", ont été coupées par le distributeur espagnol !
"Nous avons reçu un communiqué du distributeur en Espagne disant que, quand le film sortirait, les scènes lesbiennes seraient retirées", explique ainsi Xavier Daniel, directeur du Festival international du film gay et lesbien de Barcelone, à l'AFP, reprise par le Hollywood Reporter. Face à cette décision surprenante, le Festival a choisi d'annuler la projection du film.
"C'est incroyable de voir ça en 2011 !"
Le directeur du film s'insurge contre cette censure qu'il juge problématique pour la compréhension du film. "Nous sommes furieux qu'un distributeur puisse altérer le contenu d'un film. Le public ne pourra pas le comprendre parce que les scènes lesbiennes sont coupées. C'est incroyable (de voir ça) en 2011 !", s'est-il exclamé.
Ecrit et réalisé par Gabriela Tagliavini, "Without Men" suit un petit village d'Amérique Latine qui trouve le moyen de survivre après que des guerrieurs de la guerilla communiste ont recruté tous les hommes du village. Adapté du roman de James Canon, le film est porté par Eva Longoria, l'incomparable Gabrielle Solis de "Desperate Housewives" pour encore une saison et Christian Slater. Pour l'heure, aucune date de sortie n'est prévue pour le film en France.
Participer au festival serait contraire à l'intérêt du film
Contacté par le Hollywood Reporter, le distributeur espagnol du film, Tayrona Entertainment, a démenti qu'il s'agissait d'une censure mais confirme qu'il y a bien eu remontage du film. "Il est erroné de dire que toutes les scènes lesbiennes ont été coupées. Elles font d'ailleurs partie de la campagne marketing dans la bande-annonce créée pour l'Espagne et l'Amérique latine", explique James Ordonez, président de la société de distribution.
"Ce que nous avons fait, c'est remonter le film en accord avec les producteurs et le réalisateur afin d'équilibrer le film pour un public large. "Without Men" n'a jamais été conçu comme une histoire lesbienne mais comme une comédie sur les situations qui se produisent dans un village où les hommes sont partis à la guerre", ajoute-t-il, précisant que le Festival n'a pas annulé la projection mais que c'est le distributeur qui a refusé que le film y soit présenté.
"Nous avons rejeté la participation du film au Festival du film gay et lesbien de Barcelone parce que le film n'est pas une histoire lesbienne et ne traite pas du lesbiannisme. C'est une comédie grand public qui inclut quelques scènes lesbiennes et participer à ce festival serait contre l'intérêt du film puisqu'il créerait la confusion auprès du public ciblé", conclut James Ordonez.
"Nous avons reçu un communiqué du distributeur en Espagne disant que, quand le film sortirait, les scènes lesbiennes seraient retirées", explique ainsi Xavier Daniel, directeur du Festival international du film gay et lesbien de Barcelone, à l'AFP, reprise par le Hollywood Reporter. Face à cette décision surprenante, le Festival a choisi d'annuler la projection du film.
"C'est incroyable de voir ça en 2011 !"
Le directeur du film s'insurge contre cette censure qu'il juge problématique pour la compréhension du film. "Nous sommes furieux qu'un distributeur puisse altérer le contenu d'un film. Le public ne pourra pas le comprendre parce que les scènes lesbiennes sont coupées. C'est incroyable (de voir ça) en 2011 !", s'est-il exclamé.
Ecrit et réalisé par Gabriela Tagliavini, "Without Men" suit un petit village d'Amérique Latine qui trouve le moyen de survivre après que des guerrieurs de la guerilla communiste ont recruté tous les hommes du village. Adapté du roman de James Canon, le film est porté par Eva Longoria, l'incomparable Gabrielle Solis de "Desperate Housewives" pour encore une saison et Christian Slater. Pour l'heure, aucune date de sortie n'est prévue pour le film en France.
Participer au festival serait contraire à l'intérêt du film
Contacté par le Hollywood Reporter, le distributeur espagnol du film, Tayrona Entertainment, a démenti qu'il s'agissait d'une censure mais confirme qu'il y a bien eu remontage du film. "Il est erroné de dire que toutes les scènes lesbiennes ont été coupées. Elles font d'ailleurs partie de la campagne marketing dans la bande-annonce créée pour l'Espagne et l'Amérique latine", explique James Ordonez, président de la société de distribution.
"Ce que nous avons fait, c'est remonter le film en accord avec les producteurs et le réalisateur afin d'équilibrer le film pour un public large. "Without Men" n'a jamais été conçu comme une histoire lesbienne mais comme une comédie sur les situations qui se produisent dans un village où les hommes sont partis à la guerre", ajoute-t-il, précisant que le Festival n'a pas annulé la projection mais que c'est le distributeur qui a refusé que le film y soit présenté.
"Nous avons rejeté la participation du film au Festival du film gay et lesbien de Barcelone parce que le film n'est pas une histoire lesbienne et ne traite pas du lesbiannisme. C'est une comédie grand public qui inclut quelques scènes lesbiennes et participer à ce festival serait contre l'intérêt du film puisqu'il créerait la confusion auprès du public ciblé", conclut James Ordonez.
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